Il va de soi que les délégations ne devaient pas repartir de Diekirch et du Luxembourg sans avoir visité un peu la région d’accueil. C’est pourquoi le LTH de Diekirch avait organisé lundi 7 décembre une sortie commune pour l’ensemble des participants.
Dès potron-minet, rassemblement devant l’église pour l’embarquement dans deux bus, direction la ville de Luxembourg. Pour une visite d’une partie de l'immense système souterrain de défense militaire des casemates de la ville, habituellement fermé au grand-public. Le guide, Romain Schaus attendait la moitié du groupe à l’entrée d’une des casemates située au parc Ed. Klein du centre ville. Très disert, il en fit les honneurs par une promenade dans le dédale des tunnels reliant les ouvrages les uns aux autres. Une véritable leçon d’histoire(s) puisque la ville de Luxembourg fut ballottée par les aléas des conquêtes et reconquêtes.
Un peu plus tard, visite de la vieille ville ou plutôt du centre historique avec notamment le passage obligé devant le palais grand-ducal et sa garde, un soldat impassible et insensible aux flashes et autres photos.
Sur la place de la mairie où se tient le marché de Noël, les participants eurent droit à une petite heure de visite libre que chacune et chacun mit à profit pour s’égailler dans les environs pour des achats ou tout simplement pour se mêler aux Luxembourgeois et saisir l’ambiance générale.
Troisième étape : les caves de Bernard Massard, sponsor des Noëls d’Europe et viticulteur de poids au Luxembourg. Sous la conduite de Christophe Rieu, responsable du service tourisme de l’entreprise, une visite presque complète des différentes étapes, illustrée par une vidéo permit à tous de se rendre compte de la vitalité des vins du Luxembourg, en particulier de ceux des coteaux de la Moselle, qui coule toute proche. Et au final, la dégustation d’un excellent verre de crémant a mis fin à cette étape œnologique, suivi pour certains de l’achat de quelques bouteilles !
Dernier volet, incontournable au Luxembourg, la visite de l’imposante forteresse de Vianden, dont les origines remontent à la moitié du Vème siècle. Elle connut neuf périodes différentes pour arriver à 1977 lorsque l’Etat luxembourgeois s’en porta acquéreur pour une restauration exhaustive. Les deux guides officiels (un pour chaque groupe) se firent un devoir d’emmener les visiteurs « de la cave au grenier » avec moult explications à la clé.
Il était 17 h au retour à Diekirch. Tout juste le temps de reprendre des forces pour la soirée de gala prévue à 19h.