DES MOYENS IMPRESSIONNANTS
L’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de la gastronomie à Poznan
Située à la périphérie de la grande ville de Poznan, la « Wyzsza Szkola Hotelartswa i Gastonomii w Poznaniu » ( WSHiG) est une institution en Pologne même si elle n’a été créée qu’en juillet 1993.
Si la façade de l’école est à première vue austère, dès le seuil franchi le visiteur entre dans un monde qui a peu de choses à voir avec une école classique. Elle est privée ce qui lui confère un caractère différent. Port du badge obligatoire, uniforme obligatoire, ambiance feutrée, étudiantes et étudiants tous majeurs, cuisines ad hoc et restaurant d’application ébouriffant. Le « Beverly Hills » est un véritable musée du cinéma et de Hollywood, où Schwarzeneger côtoie Marylin, les totems indiens avec les affiches de films célèbres.
Si la façade de l’école est à première vue austère, dès le seuil franchi le visiteur entre dans un monde qui a peu de choses à voir avec une école classique. Elle est privée ce qui lui confère un caractère différent. Port du badge obligatoire, uniforme obligatoire, ambiance feutrée, étudiantes et étudiants tous majeurs, cuisines ad hoc et restaurant d’application ébouriffant. Le « Beverly Hills » est un véritable musée du cinéma et de Hollywood, où Schwarzeneger côtoie Marylin, les totems indiens avec les affiches de films célèbres.
A la tête de cet établissement haut de gamme où n’entre pas qui veut - les droits d’inscription et d’écolage selon la luxueuse plaquette sont de l’ordre de 6.000 dollars US pour l’année - un homme, Roman Dawid Tauber. Un cas. Cuisinier avant tout, docteur en pédagogie, il a roulé sa bosse un peu partout avant de devenir professeur. C’est lui qui a créé de toutes pièces cette école unique en Pologne. Il y règne d’ailleurs une discipline sans faille même si l’ambiance y est décontractée.
Recteur de l’école, Roman Dawid Tauber mène à l’évidence son école à sa façon et lui imprime sa marque faite d’un regard aigu sur tout. Il est partout et, s’il sait encourager d’un seul geste ou d’un seul coup d’oeil, il sait aussi tuer dans l’oeuf toute vélléité de révolte de la même façon. D’ailleurs, ses élèves l’appellent entre eux « papa »...Dans les couloirs, des rangées de photos. Cette fois du « chef » dans ses oeuvres, recevant distinctions sur distinctions, élevé au rang de docteur honoris causa, décoré de l’ordre de St. Stanislas etc.
Pour les 10es Noëls d’Europe, Roman Dawid Tauber a non seulement invité 25 écoles mais il a fait les choses en grand. N’hésitant pas à mobiliser une section de trente hommes d’une école militaire proche afin de donner plus de lustre à l’évènement. Comme il a su mobiliser le ban et l’arrière ban de la presse : télés, radios et journaux. Marketing? Il en connaît toutes les subtilités et sait les mettre en oeuvre.
Partout, le sigle de l’AEHT. Sur la manche des vestes d’uniforme bleues des élèves de première année, sur le fronton de l’école, sur les véhicules de l’école et de sa société d’autocars « Tauber Tours », sur la plaquette de présentation de l’école, sur un drapeau spécialement confectionné et jusque dans la gare de Poznan. A l’évidence, l’AEHT est pour Roman Dawid Tauber importante. Interrogé sur ce sujet, il a expliqué que « c’était par respect pour cette grande institution ».
Vue de la façade principale de l’école
Vue des cuisines de l’école
Les élèves de service au...service
