AC 2023
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Alfonso Benvenuto, président de l’AEHT

A quelques heures de la fin des rencontres d’Antalya/Kémer, que pense le président en exercice de celles-ci ?

« Ces rencontres ont démontré que l’esprit des membres de l’AEHT est très fort parce que, malgré la distance, beaucoup sont venus. La participation aux concours a été elle aussi très riche. D’autre part, grâce au choix de la structure d’accueil, ici même à Kémer, cela a permis beaucoup d’échanges, de rencontres, de conversations pour nouer des contacts directs entre les uns et les autres. J’avoue que j’ai eu peur avant de partir à cause de cette histoire de grippe aviaire. Peur de voir les participants potentiels renoncer à venir. Eh bien je me suis trompé. Ils sont venus quand même ! D’autre part, nous avons pu découvrir ici une localité, un climat, une organisation et un accueil excellents.

Je crois que le Bureau, le Comité directeur et l’Assemblée générale ont réalisé ici un beau congrès malgré des discussions sur plusieurs points. Notamment celui de la réduction du prix de la participation. Nous devons chercher d’autres possibilités de réduire les coûts, surtout pour les étudiants.

Les Rencontres sont une occasion formidable de créer des contacts et vous aurez remarqué que les trois instances ont approuvé l’ouverture de l’AEHT à des membres professionnels et ceci pour augmenter le financement de l’association dans le but de permettre une meilleure participation des professeurs et des étudiants. Je souligne aussi la richesse des stages ACCOR et ceux de l’Angleterre.

Antalya a aussi été une belle étape pour reconnaître à Gilles Honnegger le mérite d’avoir maintenu en 18 ans le contact avec la chaine, permettant ainsi à des centaines de professeurs de faire des stages, donc beaucoup d’expérience professionnelle. Pour la prmière fois aussi, l’AEHT a accueilli le concours de l’ECAI auquel beaucoup d’étudiants ont participé. J’espère que ce concours se poursuivra dans le futur afin d’intéresser des étudiants des écoles supérieures. D’ailleurs, le Bureau et Michel Gaillot vont étudier la possibilité d’intéresser les écoles de niveau supérieur au bac pour permettre une formation professionnelle de haute qualité et pour améliorer encore le service que demandent les entreprises du tourisme.

Le tourisme est facteur de paix. Tourisme égale richesses grâce à d’importants mouvements monétaires et de ce fait, le tourisme améliore la qualité sociale dans les pays qui le pratiquent et l’encouragent.

Antalya est une nouvelle étape dans l’histoire de l’AEHT. Parce que Adolf Steindl a annoncé son départ à la retraite même s’il reste encore une année à son poste. Hans Russegger, notre trésorier a donné sa démission après 14 années de travail bénévole à ce poste. Il est remplacé par Klaus Enengl. Le Bureau, le Comité directeur et l’Assemblée générale ont remercié comme il se doit ces deux piliers de l’association.

Je remarque aussi que les anciens pays de l’Est sont très intéressés pour apprendre les nouvelles méthodes et ce sont ces pays-là qui organisent des séminaires et des concours avec le outien de l’AEHT.

Alors, l’année prochaine à Killarney en Irlande, j’espère que nous serons à nouveau nombreux pour participer aux 19èmes Rencontres qui, je le souligne, verront changer le Comité directeur et le Bureau…. ».

Dr. Fatma Kizilirmak

Dans le brouhaha de la cantine du « Antalya Koleji » , Mme le Dr Fatma Kizilirmak membre du conseil d’administration de l’établissement ne cache pas son plaisir d’y accueillir l’espace d’une visite et d’un repas quelque 200 visiteurs venus de tous les horizons européens.

Elle explique : « le Antalya Koleji fait partie d’un groupe, ATAC, comprenant des entreprises de construction, des usines, deux hôtels, l’un situé à Antalya et l’autre, le Kémer Resort Hotel à Kémer et le collège. Celui-ci, créé en 1980 fête ses 25 ans, comporte 1650 élèves de cinq à 18 ans répartis en quatre sections distinctes dont l’une consacrée au tourisme. 250 personnes dont 180 professeurs y travaillent.

A la question de savoir comment l’organisation de ces rencontres s’est effectuée, elle arbore un large sourire. « C’est vrai, cela n’a pas été toujours très facile. Le plus difficile étant la question du prix ! Nous n’avons pas eu d’aide du ministère du Tourisme mais avec deux autres sponsors, l’un pour le café et l’autre pour la pâtisserie, nous avons réussi à boucler !
Pour nous, ce fut une belle opportunité et pour nos 60 étudiants impliqués dans l’organisation, cela a été et est une expérience non seulement inoubliable mais aussi très intéressante. Maintenant, nous allons vers la fin de ces Rencontres et nous pourrons bientôt souffler ! Mais je répète que pour nous, ce fut un grand honneur et un véritable challenge que d’organiser ces Rencontres qui je l’espère, resteront dans l’esprit de tous les participants et leur donneront l’envie de revenir à Antalya et à Kémer.

Kemal Topaloglu

Délégué national des écoles turques affiliées à l’AEHT, il va de soi que Kemal Topaloglu, par ailleurs directeur de la « Tekirdag Anatolia Hotelmanagement Tourism occupation High school » avait lui aussi un avis sur ces rencontres en Turquie. Il représente 15 écoles du genre sur les 95 que compte le pays et s’est dit enchanté de l’organisation des Rencontres auxquelles il participe depuis 1997. C’est dire qu’il a une certaine expérience en la matière.

« J’espère bien qu’un jour, nous pourrons à nouveau organiser des Rencontres de ce type en Turquie et si l’école organisatrice de cette année est privée, il faut tout de même souligner que l’école publique de Kémer où se sont déroulés des concours y a contribué. En tout cas, je vous assure que tout le monde a essayé de faire au mieux, même si ici ou là, il y a eu quelques petits problèmes…. ».





Gilles Honegger

Guetté par la retraite – lui aussi-, Gilles Honegger est venu à Antalya accompagné par Frédérique Poggi qui lui succèdera. Tous les anciens des Rencontres vont regretter ses interventions tonitruantes où, à force de taper sur le même clou, celui de la formation continue, il a fini par rentrer…dans les têtes. Voilà 13 ou 14 ans que Gilles Honnegger participe aux Rencontres, la première ayant été celle avant Sciacca en Italie. Promu membre d’honneur de l’AEHT à Antalya, il a apprécié cet honneur. Et raconte un peu son parcours au sein de l’AEHT .

« Le groupe ACCOR m’avait demandé de développer une politique d’emploi afin de permettre le rayonnement du Groupe. Pour cela, il fallait aller dans les écoles, rencontrer les professeurs pour les attirer dans les métiers . Grâce notamment à des forum pour l’emploi. Le credo, aller vers eux dans les différents départements où ils souhaitent travailler.

A la fin, tout le monde me connaissait. C’était beaucoup de travail de relation publique, le message officiel d’ACCOR étant : nous nous intéressons au système éducatif européen, puisque l’Europe est le plus grand marché de l’emploi et le plus grand pays au monde pour l’industrie touristique et hôtelière. Je suis devenu membre de l’AEHT et j’ai commencé à collaborer aux grands évènements de l’AEHT . Pour arriver à développer une stratégie et être sûr que l’ensemble des professeurs développent chez leurs élèves les connaissances et les compétences que nous attendons. En fait, il s’agit de l’adéquation avec le développement social de la société européenne et les attentes des clients et touristes. Qu’ils puissent mettre à jour leurs compétences et leurs connaissances en vivant la réalité dans les hôtels ACCOR.

J’ai donc vu évoluer plusieurs choses. La progression du nombre de professeurs venus passer du temps chez nous, l’augmentation considérable du nombre de stagiaires envoyés par les écoles dans toutes les catégories de nos hôtels, les professeurs d’enseignement général qui eux aussi viennent découvrir les réalités du terrain, la satisfaction quasi totale des quelque 500 professeurs qui souhaitent revenir dans nos hôtels.

Et puis, ce que j’aime à l’AEHT, c’est la convivialité naturelle, l’échange culturel d’une incroyable richesse, l’amitié et la cordialité qui va avec. Je ne peux plus manquer une réunion AEHT et je remercie tous ceux qui ont décidé de me décerner le titre de membre d’honneur.

Cela dit, ma vision de l’AEHT à cinq ans est la suivante : l’évolution constante du nombre de touristes en Europe – bientôt 500 millions – oblige tout le monde à se remuer. Si l’Europe veut garder sa place de numéro 1 elle ne peut le faire qu’en préparant les jeunes à la qualité du réceptif et être en partenariat avec les écoles hôtelières et l’industrie hôtelière pour être sûr que la notion de qualité soit une réalité et que les performances et les connaissances des jeunes dans nos métiers correspondent bien aux attentes de ces populations de touristes et autres… »

Rok Kerin et Rok Per étudiants slovènes, 20 ans

Attablés devant un verre, à proximité de la piscine du Kémer Resort Hotel, ils goûtent de concert un moment de détente après les concours. Tous deux sont logés à l’hôtel Celim Han mais peuvent profiter des mêmes prestations qu’au Kemer Resort Hotel grâce au bracelet.
Le premier a concouru dans la catégorie service, le second en cuisine. Tous deux, 20 ans, sont heureux d’être à Kémer.
« Moi, j’étais bien pour ce concours où il y avait environ une quarantaine de concurrents raconte Rok Kerin avec un grand sourire. Et je suis content d’être ici. C’est bien. On y fait des rencontres sympa. ».
Même son de cloche pour Rok Per pour ce qui est de l’ambiance. Par contre, comme cuisinier, il a souffert dans la petite cuisine surchauffée de l’école où se déroulaient les concours. « Les conditions étaient difficiles, mais cela ne fait rien, c’est quand même une sacrée belle expérience et c’est la première pour moi à ce niveau… ».

Sanela Zekovic étudiante slovène, 21 ans.

Un large sourire aux lèvres, Sanela rejoint ses deux copains. Elle est logée au « Grand Haber » et a participé au concours d’animation. Très sûre d’elle, elle raconte : « je pense que nous avons été bons ! Nous étions comme les doigts de la main. Tous les quatre d’un pays différent. C’était formidable. Et ces rencontres nous permettent de nous faire de nouveaux amis, des nouvelles rencontres ».



Serafettin Og


Calme, discret, Serafettin Og est dans la vie le mari de Suheyla Og, l’organisatrice des premières Rencontres d’Antalya. Il a accompagné son épouse et jette un œil extérieur et observateur sur ce qui l’entoure. Il était intéressant d’avoir un avis tout à fait extérieur sur une manifestation pour le moins extra-ordinaire.

« Le but final de l’AEHT ? Je pense qu’il sert aux échanges, au partage des expériences, aux rencontres, pour ouvrir les yeux, pour être plus réalistes, pour nettoyer les yeux de toutes les scories, pour casser les idées préconçues, les idées fixes… ».




c, trésorier

Sa silhouette plus grande que la moyenne et sa légendaire gentillesse ont fait de Hans l’Autrichien un monument de l’AEHT. Trésorier depuis 1992, Hans a assumé la lourde charge de trésorier à titre bénévole jusqu’à ces 18èmes Rencontres au cours desquelles il a démissionné. C’était l’occasion de lui demander comment se sont passées ces années. Il raconte :
« C’était aux 2èmes Rencontres à Athènes en 1989 que j’ai pris pied dans l’AEHT grâce à mon proviseur Reinhardt Ginsen que j’accompagnais. Suite à la démission de John Rees-Smith qui était le premier trésorier, j’ai été nommé trésorier en même temps que Sibylle Schoch devenait secrétaire générale. Et j’ai travaillé sur le programme « D-Base » concoté à l’époque par John. J’ai commencé avec une cinquantaine d’écoles où, je le souligne, il y avait à peu près autant de français que d’anglais, alors que maintenant nous sommes à presque 400 écoles.
Il y a eu beaucoup de travail. Notamment pour l’encaissement des cotisations italiennes puisque il fallait très souvent rechercher de quelle école provenait la cotisation, le libellé étant IPSSAR et quelquechose qui n’apparraissait pas sur les relevés. Et puis il fallait gérer les nouvelles inscriptions, les factures, les rappels. Je crois pouvoir dire que tous les jours j’ai eu à faire pour l’AEHT ! Maintenant avec les mails, cela va quand même mieux.

Ma plus grande satisfaction ? Je suis un européen convaincu et lorsque j’allais au lycée mon plus grand souhait avait été de pouvoir rencontrer d’autres jeunes d’autres pays. Eh bien, avec l’AEHT cela s’est réalisé. Il y a beaucoup d’enthousiasme lors des rencontres, les relations humaines y sont formidables et recevoir du courrier de toute l’Europe c’est quelque-chose. Je me sentais lié avec tous les pays et puis j’ai fait tellement de connaissances grâce à l’AEHT.

Et maintenant ? Eh bien, je ne quitte pas l’AEHT bien sûr mais je suis responsable de la formation continue des professeurs de français en Ober-Osterreich. Je vais pouvoir m’en occuper beaucoup plus et organiser des séminaires pour mobiliser les professeurs… »

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