Les 18èmes Rencontres au pays de Kemal Ataturk
Une très belle réédition…
Rares sont ceux et celles qui en 1992 avaient participé aux Rencontres à Antalya et qui ont à nouveau participé à la 18ème édition. Celles-ci, tout en gardant le nom d’Antalya, se sont déroulées à Kémer, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de la capitale régionale de l’Anatolie.
Organisées par l’ Antalya Koleji, une école d’hôtellerie et de tourisme privée appartenant au Groupe ATAK, ces 18èmes Rencontres avaient pour « camp de base » le Kémer Resort Hôtel appartenant également à ce groupe. Ce qui en matière d’organisation et d’hébergement a sûrement simplifié la tâche des équipes.

Le magnifique Kémer Resort Hôtel, camp de base des Rencontres

Le magnifique Kémer Resort Hôtel, camp de base des Rencontres
Des équipes qui par ailleurs ont prouvé une efficacité redoutable ! Quatre professeurs ( les cravates rouges !) encadraient chacun une quinzaine d’étudiants pour l’accueil, les transferts, les services et les imprévus. Du beau travail à en croire les participants. Et un véritable travail in situ pour les jeunes. Bravo.
Ces 18èmes Rencontres ont été aussi quelque part un tournant dans l’histoire déjà riche de l’AEHT. En effet, le départ de Hans Russegger et l’arrivée de Klaus Enengl au poste de trésorier, celui de Gilles Honegger remplacé par Frédérique Poggi pour les stages ACCOR, le départ prévu de Adolf Steindl l’an prochain marquent assurément des changements dans la structure.
Mais l’AEHT , avec l’arrivée d’une quarantaine de nouvelles écoles frise désormais les 400 écoles soit, en extrapolant un peu 400.000 directeurs, professeurs, étudiants. Une vraie « force de frappe « à l’échelle européenne que ses dirigeants se doivent de muscler encore mieux.
Parce que le tourisme est, comme il a été dit, un facteur de paix. Puisqu’il permet à bon nombre de se déplacer, d’ouvrir ses horizons, se cultiver, apprendre l’autre, cet inconnu. Et pour cela, le tourisme a besoin de professionnels à tous les niveaux. Qui savent ce que veut dire accueillir, intéresser.
Pendant quelques jours, nombreux ont été ceux et celles de l’AEHT qui ont pu se rendre compte que la Turquie, du moins sur sa côte méditerranéenne est une Turquie moderne, vivante, accueillante et qui possède une richesse touristique inestimable. Elle est sur les rangs pour rejoindre un jour l’Union Européenne, justement construite pour éviter à tout jamais les conflits. Aidons la.
Ces 18èmes Rencontres ont aussi permis à nombre de participants, du moins pour ceux qui en ont fait l’effort, de découvrir des cultures différentes. Cela aussi est une richesse à mettre sur le compte de l’AEHT. Mais comment convaincre ceux qui restent définitivement entre eux alors qu’ils se voient dans leur école tous les jours ? Quel dommage. Pour eux…
Après Antalya 1992, il y a eu désormais Antalya/Kémer 2005. Il faut espérer qu’un jour il y aura un autre Antalya, non ?